samedi 20 novembre 2010

L'eveil de carole - II : Jérôme prend ses marques



Pour notre deuxième rendez-vous Jérôme exprime sans tabou ses envies.

Ce jour là je m’étais réveillée avec toute la joie et la bonne humeur d’un premier rendez-vous réussi. Jérôme m’avait fait une très forte impression et dire que j’attendais avec impatience notre deuxième soirée est un doux euphémisme. J’étais ni plus ni moins survoltée.
Jamais jusqu’alors je ne m’étais montrée aussi avenante sexuellement avec un homme que je venais juste de rencontrer, et les résultats avaient de loin dépassé toutes mes espérances. M’offrir sans retenue sur son balcon m’avait procuré des sensations uniques. Le constat était sans équivoque : Jérôme avait réveillé en un soir une facette de ma libido jusqu’alors laissée en friche par mes précédents amants. Il avait réussi l’exploit de faire voler en éclat une partie des barrières qui menaient à mes fantasmes cachés, et une partie du carcan social qui me freinait au nom du qu’en-dira-t-on. M’exhiber et me montrer vicieuse sous le regard d’un inconnu m’avaient procuré un plaisir intense et je voulais qu’il continue sur la voie tracée.

Pour notre deuxième rendez-vous je l’avais invité chez moi. Je souhaitais le recevoir dans mon univers, lui faire découvrir mon intimité et lui montrer que ma porte lui était grande ouverte. J’avais une seule peur, ne pas retrouver la magie de la nuit précédente. Du coup ma première préoccupation a été de trouver une robe très sexy qui lui fasse comprendre que j’attendais beaucoup de la soirée, que j’avais aimé le caractère très sexuel de notre premier rendez-vous. Je voulais l’inciter à continuer sur sa lancée et j’ai arpenté les boutiques de longues heures avant de trouver une petite robe blanche que je n’aurais pas assumée la veille. Elle se nouait derrière mon cou pour déposer sur ma poitrine deux triangles de tissu qui laissaient un décolleté outrageusement ouvert entre mes seins. Dés que je l’ai enfilée j’ai su que c’était la robe que je cherchais. J’ai été envoûtée par ses pouvoirs érotiques dés que mon regard a croisé la glace de la cabine d’essayage. La robe englobait tant bien que mal ma poitrine et malgré l’éclairage feutré je pouvais parfaitement voir la pointe de mes seins sous le tissu fin et élastique. De face comme de dos la robe était plus faite pour mettre en valeur le corps que pour l’habiller. Elle ne couvrait que l’essentiel et elle laissait mon dos était entièrement dénudé très bas sur mes reins. En fait la robe semblait réapparaître au moins autant pour attirer l’attention sur mes fesses galbées, que pour les cacher.

Il a fallu que la vendeuse s’impatiente et vienne aux nouvelles pour que je m’extirpe de ma contemplation et que je la rejoigne. Je savais que ma tenue était provocante mais je n’étais pas spécialement préoccupée par ce qui se passait autour de moi, j’étais tout simplement à l’écoute de la vendeuse, de ses réactions. C’est la sensation étrange d’être observée qui m’a intriguée. J’ai regardé autour de moi et en un tour d’horizon, constaté que l’effet que j’escomptais obtenir grâce à cette robe était bien au rendez-vous. Jamais je n’avais autant été dévorée du regard. La vendeuse a examiné la robe d’un œil très professionnel et s’est approchée pour me guider devant la glace centrale. Elle a ajusté correctement ma tenue en deux ou trois gestes précis et m’a conseillée de faire attention à ce que je porterai dessous. Je n’ai compris la portée de cette remarque et les regards masculins que lorsque je me suis placée face à la glace. Le moins qu’on puisse dire c’est que sous l’éclairage vif du magasin le string bleu nuit que je portais n’était absolument pas discret.

« Si vous le désirez vous pouvez retirer vos sous-vêtements le temps de l’essayage »

Son regard était direct, il n’y avait pas la moindre hésitation, pas la moindre gêne. Elle m’a fait cette proposition très naturellement et avec juste la nuance qu’il fallait dans l’intonation pour que je perçoive une pointe de malice. La surprise passée j’ai néanmoins dû admettre qu’au-delà de la malice elle n’avait pas tord. Etre entièrement nue sous la robe serait moins visible et ma tenue actuelle était de toute manière quelque peu indécente. Je suis donc retournée en cabine pour rapidement retirer mes sous-vêtements avant de réajuster la robe.

Lorsque je suis ressortie de la cabine j’ai retrouvé à peu de choses près les mêmes personnes devant les mêmes rayons, comme si pour certains le temps s’était arrêté. Quelques couples avaient disparu mais les hommes seuls n’avaient pas bougé. La majorité d’entre eux devait attendre leur femme qui farfouillait quelques rayons plus loin et les savoir en train de fantasmer sur moi sous le nez de leur compagne m’amusait.

Je suis retourné me voir dans la glace et j’ai effectivement constaté que c’était bien mieux. Mes fesses étaient moulées mais on ne pouvait que les deviner sans pouvoir réellement les voir. Cela ne m’empêchait pas d’être particulièrement excitée. Le regard des hommes qui me savaient entièrement nue dans cette robe minimaliste suffisait à me faire mouiller. Sans compter qu’autour de moi ils me souriaient maintenant ouvertement, ce qui ne faisait qu’accroitre mon excitation. « Une culotte blanche devrait faire l’affaire, …. ou une épilation ».

Cette fois-ci je n’ai pas eu pas besoin de décodeur et sous le sourire de la vendeuse je me suis immédiatement tournée face à la glace pour m’apercevoir, rougissante, que pour une fois j’aurais aimé être une blonde. Non seulement je ne pouvais plus ignorer que la pointe de mes seins trahissait mon excitation, mais en plus de cela il était définitivement impossible de porter quoi que ce soit de foncé sous cette robe. Le fait qu’on devine mes poils pubiens rendait ma tenue vraiment indécente.

- Moi j’opterais pour l’épilation

Cette fois la voix était masculine et j’ai cherché mon interlocuteur pour lui faire face.

- Monsieur semble être un connaisseur mais l’épilation intégrale est un choix intime qui ne se justifie pas simplement par la volonté de porter une robe.
- Dans ce cas pensez à votre homme. Quel homme n’apprécierait pas de voir une femme telle que vous avec le sexe entièrement lisse et exposé ?
- Dés que mon homme me le demande je cours chez l’esthéticienne. Offrez cette robe à votre femme, je suis convaincue qu’elle se fera un plaisir de répondre à vos désirs.
- Non merci, je préfère la voir sur une autre femme
- Dommage, vous ratez peut-être quelque chose. Personnellement je l’achète pour le plaisir de mon amant et dans l’espoir que ça déchaine en lui des envies particulièrement vicieuses.
- Si c’est vraiment l’effet recherché il est peut-être aussi intéressant de vérifier qu’elle se retrousse facilement.
- Oh, voilà un homme qui ne perd pas le nord. Je ne manquerai pas de faire le test … en cabine.

J’étais contente d’avoir réussi à soutenir cette discussion et n’étais pas peu fière d’avoir un peu déstabilisé mon interlocuteur. Pour enfoncer le clou j’ai forcé mon déhanchement et adopté une démarche allumeuse pour rejoindre ma cabine. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur, avec un champ visuel bien plus restreint, que je me suis retournée pour vérifier que mon bel inconnu me suivait toujours du regard. J’en avais la quasi-certitude, mais ça ne m’a pas empêchée d’être électrisée en recroisant ses yeux. Probablement parce qu’inconsciemment j’avais déjà compris que je ne résisterais pas à l’envie de relever ma robe sous ses yeux, avant de fermer le rideau.

Le geste a été rapide. J’ai fixé cet inconnu dans les yeux et mes mains sont venues se placer de chaque côté, sur mes cuisses, pour attraper la robe qui s’est docilement laissée retrousser sur mes hanches. Le pauvre n’a pas dû avoir plus d’une seconde ou deux pour profiter du spectacle, mais je sais que c’est plus le geste qui comptait, pas la vue qu’il donnait. La seconde suivante il a dû se contenter d’un clin d’œil avant de voir le rideau se fermer, fin du spectacle.
Pour ma part c’est l’expression dans ses yeux qui m’intéressait, y voir passer l’étonnement, le désir, la gourmandise pendant qu’il dévorait des yeux ma chatte. Je commençais à prendre conscience de mon goût pour l’exhibition, de mon goût pour ces regards brûlants de désirs. Je ressentais un mélange de honte et d’excitation, mais j’étais aussi lucide. Le lieu n’était pas approprié à ce type de jeu et je devais y couper court. Je n’avais aucunement l’intention d’aller plus loin, et je ne voulais pas qu’il espère plus. J’ai enfilé mon jean, mon sweet, et suis sortie de la cabine pour régler mon achat sans aucun regard pour un client.

Trois heures plus tard Jérôme sonnait à ma porte et j’étais encore devant une glace avec ma robe, mais cette fois dans ma salle de bain. J’avais fini de me préparer depuis un bon quart d’heure mais je n’avais pas pu m’empêcher de me caresser et de regarder l’image que je renvoyais avec cette robe. J’avais été rattrapée par mes désirs et je me faisais jouir en fantasmant sur la soirée, une main glissée sous ma robe. C’était plutôt inhabituel pour moi de me regarder me caresser devant la glace. Habituellement je me caressais surtout le soir dans mon lit, sur le canapé du salon, dans mon bain, dans la voiture, mais jamais en me regardant. Je n’ai d’ailleurs pas beaucoup changé mes habitudes sur ce point, mais là j’étais particulièrement excitée. Je suis allé ouvrir à Jérôme presque à regret, mais ses yeux et son grand sourire m’ont vite rassurée, mon plaisir ne tarderait pas.

La porte à peine ouverte Jérôme m’a déshabillée lentement du regard, de la tête aux pieds, s’attardant à son gré sur certains détails de la robe et se moquant visiblement éperdument de la gêne que j’aurais pu ressentir. Ses premiers mots n’ont pas été « bonsoir » mais une invitation à tourner sur moi même. J’ai aimé ça. C’est ainsi que je voulais qu’il soit ce soir là. J’ai croisé mes bras derrière ma tête et je me suis bien cambrée pour faire ressortir mes fesses, mes seins, avant de commencer à tourner sur moi-même. J’ai pris tout mon temps. Je voulais qu’il comprenne que j’étais disposée à jouer et à me montrer vicieuse. Mon excitation était bien sûr une conséquence de ma masturbation interrompue, mais pas uniquement, je fantasmais depuis la veille à l’idée d’être dominée par Jérôme.

Mon petit tour complet terminé je suis restée à le regarder sourire, et j’ai attendu qu’il fasse le premier pas, qu’il s’avance lentement pour se coller contre moi. Ce n’est qu’à ce moment là que je me suis penchée en avant pour lui offrir un baisé humide, sans baisser mes mains.

Lorsque je repense à mon aventure avec Jérôme ce baiser est un des moments que j’aime me remémorer. Pour moi il avait une signification bien précise, je m’offrais totalement à lui. Il ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Il a interprété mon comportement sans la moindre ambiguïté et une de ses mains est immédiatement venue se glisser sous ma robe pour venir caresser ma chatte, mon cul. J’ai alors compris que j’avais réveillé le mâle dominant qui sommeillait en lui, et j’ai ressenti une sensation particulièrement troublante, intense. Rien qu’à sa manière de me caresser, à la fois douce et très dominante, j’ai su qu’il allait se montrer très entreprenant, qu'il n’allait pas hésiter à pleinement exploiter ce que je lui offrais. Je me suis vue entièrement offerte à ses caprices et j’ai un instant cru que mes jambes allaient me lâcher, que mon cœur allait quitter son logement. J’étais totalement liquéfiée. Je sentais la chaleur de nos corps, la douceur du contact de nos lèvres, et surtout le désir bouillonnant qui m’envahissait.

Le sexe permet d'en apprendre beaucoup sur un homme, en un laps de temps très réduit. Dés le premier rapport il est possible de fixer les grandes lignes de la personnalité de son amant, et dés le second il est possible d’avoir une idée assez précise de la relation qui se crée. Avec Jérôme j'ai très vite été fixée, mais je ne m'explique toujours pas pourquoi j’ai eu autant envie d'être sa salope, pourquoi avec lui je me suis montrée autant démonstrative.

J’ai fait durer notre baiser pour lui laisser tout le loisir de me caresser selon son bon plaisir. Il n’y mit fin qu’après avoir caressé la moindre parcelle de mes fesses, de ma chatte, de mes seins. Il sut aussi ne pas aller trop loin, et j’ai compris plus tard que c’était une de ses plus grandes qualités. Jérôme savait, sans que j’intervienne, ce qu’il pouvait me demander et quand il fallait s’arrêter. Un vrai gentleman dans mon univers social et professionnel, un vrai dominant et un vrai vicieux dans notre univers privé ou dans des sphères libertines.

J'ai attendu qu'il libère mes lèvres et je suis passée devant pour le faire entrer, pour le guider jusqu’au salon. Comme à mon habitude j’ai choisi d’éviter le couloir central qui menait aussi aux chambres et j’ai pris mon raccourci. J'ai annoncé "la cuisine", comme pour amorcer la visite des lieux, et je me suis dirigée sans attendre vers la porte du salon. Je m'attendais à une remarque de politesse sur ma cuisine, sur ma déco, mais au lieu de cela Jérôme m’a très vite fait comprendre que ce n’était mon appartement qu’il souhaitait visiter. Sa remarque a été loin d’être décorative. Elle a claqué pour allée immédiatement à l’essentiel.

- retire ta culotte.

Hé oui ! Finalement j’avais opté pour l’épilation, et pour le string blanc. Je me rappelle avoir été surprise par une demande aussi directe, mais je me suis exécutée sans hésitation, là où j’étais, sans me retourner. Pour moi il ne s’agissait pas uniquement d’ôter mon string, il s’agissait surtout de lui confirmer que ce soir j’étais acquise à ses caprices. Je me suis appliquée à bien remonter ma robe pour atteindre mon string, et à garder les jambes bien droites pour le faire glisser à mes chevilles. Je voulais lui offrir une vue imprenable sur mes fesses, sur ma vulve nouvellement épilé. Je me sentais particulièrement vicieuse et je voulais qu'il le voie.

Avec le recul il est probable qu'il n'avait pas besoin de cette démonstration pour le savoir. Ma cuisine était vraiment petite, très fonctionnelle, et il me fallait tout au plus une poignée de secondes pour la traverser. Ne pas avoir le temps d’arriver jusqu’au salon me laisse aujourd’hui sous-entendre qu'il avait prémédité sa demande. J'étais restée suffisamment longtemps les mains derrière la tête pour lui laisser tout le temps de réfléchir au meilleur moyen d'avoir la confirmation de ma "soumission".

J’ai abandonné mon string à même le sol et j’ai réajusté ma robe en toute simplicité avant de reprendre mon chemin, le plus naturellement possible. Je l’ai ensuite laissé découvrir mon salon, à la fois épuré et spacieux, et il s’est contenté d’en faire rapidement le tour. Son regard a parcouru le meuble de la chaîne stéréo avec sa télé, la large baie vitrée, le bar, le canapé et sa petite table, et enfin le petit recoin avec un lit d’appoint dans lequel j’aime lire. Pas un mot, pas un geste.

Son petit tour terminé il est venu se placer derrière moi pour m’embrasser dans le cou, une position dont je raffole. Je me suis appuyée contre lui pour qu'il puisse me caresser à volonté, glisser ses mains à plat contre mon bas ventre, flatter mes seins. Mon corps était réceptif à ses moindres mouvements et Jérôme, malgré son excitation évidente, faisait preuve d’une parfaite maîtrise de soi. Très calme, il me guida de nouveau de la voix : « Avance doucement jusqu’au lit et relève progressivement ta robe. Montre-moi comment tu sais exhiber ton cul ».

La destination me convenait parfaitement, la manière d’y aller me comblait. Chaque pas était pour moi l’occasion de l’exciter un peu plus, de lui prouver mon goût naissant pour l’exercice. Je me suis dévoilée progressivement en dandinant mes fesses sous ses yeux et je me suis allongée en chien de fusil sur le lit, la jupe entièrement retroussée sur mes hanches, une main entre mes cuisses. J’ai commencé à me caresser devant lui, la tête posée sur mon avant bras, pendant que je le regardais retirer sa chemise, ses chaussures, ses chaussettes. Il s’est entièrement dénudé au milieu de mon salon avant de me rejoindre calmement. D’un léger mouvement de la main il m’a alors positionnée sur le dos avant de me couvrir de doux baisers, de se relancer à la découverte de mon corps. J’étais de plus en plus impatiente de sentir ses mains caresser mon corps nu, de sentir sa langue jouer avec le bout de mes seins, avec mon clitoris, de voir sa bouche descendre plus bas, mais aussi d’avoir son sexe dans mes mains, dans ma bouche, en moi.

Je me serais volontiers offerte sa queue sans plus attendre, mais à ma grande surprise Jérôme s’est délecté en faisant durer les préliminaires. En moins d’une demi-heure j’étais dans un tel état d’excitation que je me sentais capable d’accéder à ses moindres demandes. C’est entre autre cette capacité à me maintenir dans cet état, et sa capacité à savoir ensuite en profiter pour progressivement en abuser, qui ont fait qu’il a réussi à m’emmener bien plus loin que tous mes précédents amants. Il savait me tenir au bord de la jouissance suffisamment longtemps pour que mon envie soit plus forte que ma raison.

Ce soir là je l’ai découvert une première fois, alors que j’étais à deux doigts de jouir sous sa langue, totalement offerte. Il s’est arrêté au pire moment pour me demander d’aller gentiment m’installer à quatre pattes sur la petite table de mon salon, « pour que je lui confirme que j’étais bien une petite salope à consommer sans modération ». Les fois suivantes il a eu plus de mal à réussir ses effets de surprise, mais cette fois là il a fait mouche. Il m’a fallu plusieurs secondes avant de digérer ce qu’il venait de me demander, et de me lever sans réellement mesurer toute la portée de son invitation. Toujours habillée, je suis montée à genoux sur la petite table, face à mon canapé, et je me suis lentement positionnée de manière à ce que mes fesses dépassent légèrement. Je n’ai réellement pris conscience que je venais de librement consentir au statut de « salope », qu’une fois installée, à quatre pattes, les cuisses largement écartées.

Jérôme quant à lui s’est montré beaucoup plus perspicace, beaucoup plus vif, et il a immédiatement officialisé mon statut.

- Voilà un emplacement et une position qui te vont à ravir. Je veillerai à ne pas l'oublier pour une soirée à venir, une soirée où tu auras l’occasion de me confirmer que tu es bien aussi salope que tu en as l’air.

Ces mots ont eu une résonnance toute particulière. Aussi surprenant que cela puisse paraître ce n’est qu’à ce moment là que j’ai compris que cette soirée n’était que les prémices de futures soirées bien plus chaudes. Je ne me rappelle pas aussi précisément de la suite de son monologue, mais il a clairement enfoncé le clou, au cas où cela soit encore nécessaire. Je me souviens juste de la fin : « En attendant dis - moi par où tu as envie que je commence : ta chatte, ton cul, ou ta bouche ? Que dirais tu de poser ta tête contre la table pour me présenter ton cul avec tes mains?

Ma première pensée a été « Le salaud, il est en train de chercher mes limites, de me tester». Ça allait un peu loin et un peu vite .... mais j’ai pourtant obéi. Je me suis penchée pour poser la tête sur la table et je me suis vue écarter mes fesses avec mes mains, cuisses largement ouvertes, mon anus et ma chatte tous deux totalement exposés. Je me voyais obscène, totalement impudique, et j’y prenais beaucoup de plaisirs.

Jérôme a caressé mon dos d’une main, l’intérieur de mes cuisses de l’autre, avant de glisser son sexe tout en douceur dans mon vagin. Il s’est enfoncé lentement en moi, millimètre par millimètre, pour ne s’arrêter qu’une fois bien au fond de ma chatte. Il était enfin en moi, dur, délicieusement présent. Il est resté ainsi quelques instants, à me caresser, avant de commencer un léger mouvement de va et vient, avant de flatter mes fesses. Sa main se faisait de plus en plus présente autour de mon anus et un doigt humide est venu le titiller, l’ouvrir. Peu de femmes l’avouent ouvertement mais si j’en crois mes amies et mes confidentes nous sommes visiblement nombreuses à aimer sentir un doigt aller à la rencontre de la queue qui nous comble. Jérôme a ainsi joué quelques minutes avec le doigt qu’il faisait aller et venir entre mes reins, avant de commencer à réellement s'activer en moi. J'attendais ce moment depuis de longues minutes et avec une impatience non dissimulée. Tout mon corps l’invitait à me prendre, à me baiser, et enfin il était écouté. J’ai immédiatement retrouvé toute la fougue de Jérôme, toute son intention de me montrer que j'étais sa salope. Sa queue toute entière allait et venait en moi avec toute la puissance qu'il pouvait y mettre.

D’aussi loin que je puisse me souvenir j'ai toujours adoré me faire baiser ainsi, en levrette, avec des mouvements secs qui font claquer le bas ventre de mon partenaire contre mes fesses, et surtout qui enfoncent au plus profond de mon vagin le phallus qui me baise. Jérôme y mettait tout son cœur et toute son énergie. Le salaud s'y prenait divinement bien et j'ai joui une première fois alors qu'il me tringlait toujours avec la même énergie.

Je me montrais de plus en plus expressive et je ne faisais rien pour cacher le plaisir que je prenais à être ainsi traitée en « salope ». J’avais déjà remarqué qu’il aimait me regarder jouir, que ça lui donnait des ailes. Je n’avais aucune raison de bouder ce plaisir. Jérôme m’a contemplée quelques instants dans ma jouissance puis il a glissé un deuxième doigt dans mon cul avant de commencer à les faire tourner, avant de me donner de petites claques sur les fesses. Rien de violent, loin de là. Je pense qu’il voulait juste que j’imagine la suite et j’avais d’autant plus de facilité à l’imaginer que je savais qu'il n'avait pas joui. Lorsque je les senti se retirer je n'ai pas bougé, j’ai juste attendu. Sans surprise j’ai senti son sexe prendre place contre mon anus pour remplacer lentement et précautionneusement ses doigts. Il était bien plus gros. Je le sentais tout entier, partout, s’enfoncer encore et encore. Jérôme a attendu d’être bien confortablement installé dans mon cul avant de se montrer beaucoup plus vigoureux, avant de commencer à m’administrer des pénétrations profondes qui claquaient de nouveaux contre mes fesses offertes. Il semblait inépuisable.

Comment vous expliquer la sensation que j’ai ressentie ? J’avais déjà pratiqué à de nombreuses reprises la sodomie, mais celle-ci a vraiment été une révélation. Très vite j’ai été obligée de m’accrocher à la table qui oscillait sous ses assauts. J’avais l’impression que mes sens me trahissaient, c’était divin.

Il ne s'est calmé qu'après avoir joui entre mes reins, et nos ébats se sont terminés plus tard, avec douceur, dans mon lit. Cela me confirma que Jérôme savait aussi être tendre et faire la part des choses. Nous avons fait l’amour avec beaucoup de tendresse et nous nous sommes endormis blottis l’un contre l’autre. J’apprécie beaucoup ces longs moments où je me blottis contre mon amant, dans un lit ou dans le canapé. J’y ai d’ailleurs développé un goût prononcé pour les fellations. J’aime profiter de ces instants pour faire glisser sur ma langue le sexe doux et chaud de mon amant, pour jouer avec longuement. Je ne cherche pas à le faire jouir, c’est juste un « doudou » que je taquine pour mon plaisir. Le plaisir de la sensation provoquée par le glissement d’un phallus entre mes lèvres humides..

Ce soir là Jérôme a pris ses marques. Il a su m’emmener là où il le désirait et pour lui je me suis montrée vicieuse et « docile ». Il a aussi compris que malgré les apparences je n’étais pas une femme soumise, et que c’était mon plaisir personnel qui me guidait. Après avoir essayé un court instant les insultes et la domination gratuite il a eu l’habilité de vite comprendre les limites de notre jeu. Il a réadapté son langage au contexte et utilisé des mots comme « ma salope » uniquement lorsque j’agissais effectivement de la sorte.

Après cette soirée j’ai su que je ne lui refuserais plus rien, que je serais uniquement sa salope, mais que notre relation serait limitée dans le temps. Si nous avions été un vieux couple cet après-midi torride aurait probablement renforcé notre couple, mais dans notre cas je savais maintenant qu’elle ne serait basée que sur le sexe. J’ai aussi su que ce n’était pas lui qui me « dominait » mais moi qui avait trouvé le moyen de donner libre cours à mes fantasmes sans en prendre l’initiative, sans m’en trouver honteuse. J’ai surtout eu la confirmation que j’y prenais énormément de plaisir.

Jérôme est reparti comblé, enfin je le pense et l’espère. En fermant la portière de sa voiture il m’a fait convenir de ne plus mettre de sous-vêtement et de ne porter en sa présence que des jupes ou des robes courtes. Ce fut le cas pendant les trois mois de notre relation, des mois riches d’expériences …

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