samedi 20 novembre 2010

Jeux interdits



Comment résister à une folle attirance quand on est de la même famille ?

Remarque préliminaire : ce texte est purement imaginaire et il ne met en scène une relation quasi incestueuse que dans la mesure où celle-ci a valeur d’interdit entre les personnages qui se trouvent donc confrontés à un obstacle à leur attirance mutuelle. Quoi de plus stimulant que de voir l’objet de son désir hors de portée ? Il ne saurait être question d’encourager ici ce type de comportement, même s’il se vérifie qu’on le rencontre probablement plus souvent que notre société n’est disposée à l’admettre. De surcroît, ils sont tous deux plus que consentants et « majeurs et responsables au moment des faits. »
Il va de soi que « toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé… »


Éric et Chloé sont demi-frère et sœur. Avant d’être séparés pendant de longues années, ils ont vécu une enfance paradisiaque sous les tropiques. À l’époque, les enfants joyeux et turbulents qu’ils étaient ne se séparaient pratiquement jamais. Chloé vouait à son demi-frère, son aîné de quelques mois à peine, une admiration sans mélange. De son côté, Éric se faisait un devoir de protéger sa « petite sœur » à la moindre menace. Une ineffable tendresse les unit, à un point tel que, le moment venu, la séparation leur fut une cruelle épreuve. Ils ne comprirent d’ailleurs jamais la raison de cette déchirure que d’obscures contraintes familiales leur avaient imposée.
Aujourd’hui, Chloé est en émoi : elle va enfin revoir Éric, après tant d’années ! Elle avait cru défaillir de bonheur lorsque lui parvint sa lettre de Hongrie ; il avait écrit depuis la petite ville de Zorimba, dont elle n’avait jamais entendu parler. Elle avait appris comment il avait vécu toutes ces années loin de sa sœur adorée, comment il avait monté sa maison d’édition, comment surtout il avait retrouvé sa trace. Et maintenant, il arrivait, il était là, elle allait le revoir, le revoir en chair et en os, moment tant attendu. Elle espérait qu’il serait comme sur les photos qu’il lui avait envoyées : marqué par le temps, certes, mais toujours égal à lui-même, avec cette pétillance particulière dans le regard, cette intensité, qui le rendait si attachant à ses yeux.
Chloé est là, à tourner en rond, en proie à une folle impatience, lorsque soudain : on sonne, elle sent son cœur battre à tout rompre. Elle se précipite pour ouvrir. La silhouette d’Éric s’encadre dans le chambranle de la porte.
– Chloé ?… c’est toi ?
Chloé, des larmes de joie baignant son doux visage, lui saute au cou et l’embrasse sur les joues avec une fougue juvénile.
– Éric, Éric, enfin, te voilà, tu es là !
– Chloé, ma chérie ! Je n’y croyais plus ! Quel bonheur !
Ils s’étreignent, tous deux très émus. Après un temps, ils se séparent et, tout en se tenant par les épaules, se mangent des yeux.
– Tu as à peine changé !
– Tu es gentille ! Le temps a malheureusement fait son œuvre et je ne suis plus aussi mince ni… Mais toi, tu es magnifique ! Tu es superbe ! Toute bronzée !… Montre-toi un peu !
Ce disant, il lui prend la main, l’élève et lui donne l’impulsion pour la faire pirouetter ; flattée autant qu’amusée, Chloé exécute un demi-tour et revient se planter devant son demi-frère. Sans réfléchir, obéissant à une impulsion aussi soudaine qu’impérieuse, pour mieux se mettre en valeur, dans la fierté exaltée du moment, elle se cambre, faisant ainsi ressortir sa somptueuse poitrine au grand émoi d’Éric qui la mange des yeux. Il ne peut s’empêcher de constater :
– Waow ! Qu’est-ce que tu es belle !
– Je me soigne ! dit-elle en rougissant.
– Tu étais déjà à croquer quand on nous a séparé, mais maintenant, dis donc !…
Il la serre tendrement entre ses bras. Il lui murmure doucement à l’oreille :
– J’ai tellement de choses à te dire ! Je ne sais pas par où commencer.
Le prenant par la main, elle l’attire dans son salon, modestement meublé, mais avec un goût très sûr. Elle l’oblige à s’asseoir à la meilleure place puis, sur une nouvelle pirouette se précipite à la cuisine. Quelques instants plus tard, elle revient avec une bouteille de Champagne toute perlée de fraîcheur et deux coupes qui tintinnabulent avec légèreté, à l’image de son bonheur. Avec une joie enfantine, elle tend la bouteille à Éric qui entreprend de l’ouvrir, applaudit lorsque le bouchon prend son essor vers le plafond et a un regard émerveillé vers le Champagne qui, très vite, pétille dans les coupes. Les verres s’entrechoquent timidement, puis s’élèvent vers les lèvres réjouies.
Toute l’heure qui s’ensuit se passe à évoquer les souvenirs communs, mais aussi, mais surtout, à se raconter leurs destins mutuels, leurs joies, leurs peines, leurs difficultés. Ils sont tous deux heureux, ravis des ces retrouvailles. Chloé se rend compte que le Champagne lui est légèrement monté à la tête, mais elle ne s’en soucie guère. Soudain mélancolique, elle lui confie :
– Si tu savais le nombre de fois où j’ai voulu que tu sois là !
Une étrange émotion les gagne tous deux. Ils se regardent dans les yeux, soudain très graves. Ils ressentent la même chose, totalement incongrue et qu’ils n’osent s’avouer : une folle attirance, complètement déraisonnable, totalement coupable, mais d’une rare puissance. Éric se sent bouleversé, il balbutie :
– Chloé, je… je ne sais pas ce qui m’arrive…
– Moi non plus… je… je…
Leurs confidences les avaient tout naturellement rapprochés l’un de l’autre, au point de se toucher, sans qu’ils y aient pris garde. Les voici à présent dans une proximité qui pourrait s’avérer lourde de sens. Leurs lèvres se rapprochent, s’effleurent, se touchent presque. Ils restent là, suspendus pendant un long moment, leurs regards plongés l’un dans l’autre. Chloé, qui sent des picotements lui remonter le long de la colonne vertébrale et une chaleur soudaine s’épanouir dans son bas ventre, passe innocemment sa langue sur ses lèvres asséchées. Sentant le danger, elle se reprend brusquement et s’écarte d’Éric avec une brusquerie qu’elle n’aurait pas voulue aussi marquée. Elle lui affirme, sur le ton du reproche :
– Voyons Éric ! Tu sais bien qu’on ne peut pas !
Cinglé, sa rêverie brisée net, Éric qui a parfaitement saisi le sens de l’avertissement de sa demi-sœur, se reprend également :
– Oui, oui, je sais, tu as raison…
Désemparés, après un silence gêné, ils reprennent une conversation qu’ils s’efforcent de maintenir à un consternant niveau de banalité.
Après quelques minutes de cet exercice verbal aussi vain que pénible, Éric exhale un long soupir. Comme résigné, il se lève, puis laisse échapper, d’une voix morne :
– Je crois qu’il vaut mieux que je reparte !
– Quoi ? Tu n’es pas sérieux ! Pas maintenant, pas après tout ce temps, je ne veux pas te perdre une seconde fois.
Éric ne peut s’empêcher de la manger des yeux :
– Petite sœur, nous avons un problème !
Chloé se sent gagnée par une sourde excitation. Elle n’ose regarder ce grand gaillard debout devant elle, penaud, l’air si sincèrement malheureux. Soudain, n’y tenant plus, elle se lance :
– Éric, soyons francs tous les deux, je crois que nous éprouvons une sorte de… de…
– D’attirance l’un pour l’autre ? C’est ça que tu veux dire n’est-ce pas ? arrive-t-il à articuler d’un ton qui se veut calme et serein, la gorge serrée.
En un instant Chloé est devenue rouge comme une pivoine.
– Une attirance…
– Sexuelle, c’est ça ?
Pour toute réponse, Chloé relève la tête. Le long regard qu’ils échangent alors les emplit tout deux d’un trouble profond. Elle s’entend dire d’une petite voix fluette :
– En… en réalité, ce qu’on ne peut pas faire, c’est l’amour, mais… à part ça…
Éric sent son cœur s’emballer. Trop content de pouvoir se jeter sur une échappatoire, si peu crédible soit-elle, s’exclame :
– Tu as raison !… C’est vrai ! On… on pourrait faire comme quand on était petits !
– Oui ! Tu te souviens ? lui répond-elle, toute excitée.
– Et comment que je me souviens ! On jouait à « touche/pas-touche » ! Tu te rappelles ?
Chloé vient de retrouver ses sensations de petite fille ; elle lui lance, aussi enthousiaste qu’inconsciente :
– On pouvait faire semblant de se caresser, comme les adultes au cinéma, mais sans se toucher… Ça, on peut le faire ! Allons-y ! Qui commence ?… Toi ! Vas-y !
Elle force Éric à s’asseoir sur le sol, s’accroupit devant lui, pose ses mains sur les genoux, fait mine de fermer les yeux et attend. Intimidé, le garçon, n’arrive pas à se décider.
– Alors, ça vient ? lui lance-t-elle, impatiente et enjouée.
Éric avance ses mains vers le visage de Chloé, lui « caresse » gentiment le front, tout en prenant bien soin de rester à quelques millimètres de la peau. De la même manière, il lui prend le visage entre ses paumes et la regarde intensément. Il promène son pouce à un cheveu de ses lèvres, puis ses mains coulent le long de son cou qu’il fait mine de caresser tendrement avant d’aller se placer – presque – sur les épaules de sa sœur. Ses yeux tombent alors sur la poitrine de Chloé qui, sous l’intensité du regard de son frère, dont elle mesure l’émoi, sent redoubler son trouble. Elle devine qu’il va maintenant approcher ses seins. Elle sent sa poitrine se gonfler dans l’espoir d’être caressée, ses pointes durcissent soudain, et son souffle se fait court. Lentement, les mains d’Éric entourent les seins de Chloé qui les regarde avec une sorte d’avidité. Éric fait comme s’il caressait la poitrine de sa demi-sœur, mais il ne la touche pas. Chloé sent sa poitrine se soulever de plus en plus à mesure que l’excitation la gagne, elle respire de plus en plus fort, et, à chaque inspiration rapproche davantage ses seins des mains de son frère. Et soudain, le contact a lieu.
– Ah ! tu as perdu !… À toi, maintenant ! poursuit-il, soulagé.
Éric se laisse aller en arrière et prend appui sur ses bras qu’il dispose derrière lui. Chloé se redresse, s’incline sur son frère et approche ses mains du sexe qui gonfle le pantalon. Elle fait un mouvement de va-et-vient juste au-dessus de la bosse formée par le sexe en érection, à quelques millimètres à peine. Elle adresse à son frère, de plus en plus excité, un sourire conquérant. Ensuite, elle se place juste devant lui, tout près, et dispose ses mains de part et d’autre de ses seins afin de les faire saillir. Elle vient les lui placer sous le nez tout en leur imprimant un mouvement de gauche à droite et de droite à gauche.
– Ça te donne envie, hein ? lance-t-elle effrontément.
– Tu triches ! On n’a pas le droit de se parler à ce jeu là ! Arrête !…
Ils se mettent à rire, d’un rire serré, tendu, qui ne suffit pas à les soulager de leur tension. Avalant sa salive, il reprend :
– Maintenant, on va jouer à « fais-le ! » Tu sais : on dit quelque chose qu’on voudrait que l’autre fasse ; il ne se passe rien tant qu’on ne confirme pas avec un « fais-le » ; on n’a pas le droit de bouger et on n’a le droit de dire « fais-le ! » qu’une seule fois, mais alors l’autre est obligé s’exécuter.
– Tu te souviens de ça aussi ?
– Tu parles ! À moi de commencer, cette fois. Euh… je voudrais… Il sent son cœur se mettre à battre à tout rompre. Je voudrais que tu m’embrasses sur la bouche. Comme il n’ajoute pas le fatidique « fais-le », Chloé peut enchaîner :
– À moi ! Je voudrais que… Elle poursuit, rougissante : que tu sortes ton sexe de ton pantalon et que… et que tu te branles devant moi… Et elle achève avec une voix tremblante d’émotion : en regardant mes seins.
Très troublé, Éric poursuit :
– Je voudrais caresser tes cuisses.
– Répète ça !
– Quoi ?
– Ce que tu viens de dire. J’aime la façon dont tu dis « tes cuisses ».
– Je voudrais caresser tes cuisses.
Chloé s’échauffe soudain et, le souffle court, haletante, la voix rauque, elle lui lance sur un ton farouche :
– Et moi, je voudrais mordre dans ta bite.
Le ton monte, les répliques fusent à présent, moins espacées :
– Je voudrais que tu sois nue devant moi.
– Je voudrais que tu ouvres ta braguette.
– Je veux que tu me fasses une danse érotique.
– Et moi je veux que te masturbes pour moi.
– Je voudrais… caresser tes seins.
Tout se fige, Chloé semble hésiter un instant. Puis, d’une voix tremblante, elle murmure :
– Ça aussi, répète !
– Je… je voudrais caresser tes seins.
– Encore ! J’aime quand tu dis « tes seins ». Ça me rend dingue, il y a une telle émotion dans ta voix ! Ça me trouble !
– Je voudrais caresser tes seins.
– Encore ! fais bien siffler les « s ».
Lentement, d’une voix sourde et insistante, se prenant au jeu, Éric reprend, faisant bien siffler les « s » :
– Je voudrais caresser tes seins. Je voudrais caresser tes cuisses, sucer ton sexe, oui, ton sexe, lécher tes seins.
– Ouiii, dis-moi encore des trucs comme ça !
– Je voudrais bouffer ton sexe, boire ton jus d’amour, lécher tout ton corps, me branler entre tes seins…
Soudain très excitée, Chloé lui lance :
– Et moi, je veux que tu sortes ta queue et que tu viennes la mettre devant ma bouche.
– Et moi…
Mais Chloé, brutale, ordonne :
– Fais-le !
– Oh, non, Chloé, pas ça !
– Fais-le, je te dis, c’est le jeu ! Tu dois m’obéir !
Éric se débarrasse de son pantalon et sort de son slip une verge qui a pris des proportions impressionnantes. Il vient se placer devant Chloé et, très troublé, présente son phallus tout gonflé de désir devant sa bouche. Chloé considère un instant, avec un sourire gourmand, le membre brandi qui se balance juste à sa portée. Son cœur bat la chamade. Elle se passe lentement la langue sur les lèvres, ouvre soudain la bouche en grand et fait mine d’engloutir le phallus tendu. Elle joue ensuite à donner, à très brève distance, une série de petits coups de langue le long de la hampe et sur le bout du gland.
– Chloé, ça suffit, arrête !… À moi, maintenant.
Il se rassied et remet son sexe dans son slip. Dans la foulée, il lâche, d’une traite :
– Je voudrais que tu me montres ton cul… Fais-le !
Très émue, Chloé se retourne, baisse son slip et se penche en avant, offrant son beau cul au regard affolé de son frère. Éric se rapproche des deux fesses rebondies. Il renifle avidement l’odeur forte que dégage le sexe à présent ruisselant de Chloé. N’y tenant plus, il plaque ses mains sur les fesses frémissantes de sa sœur qui fait volte-face et le repousse.
– Pas touche !… Tu as perdu !…
Elle réajuste son slip, reprend son souffle et marque une pause. Puis, avec un sourire gourmand, elle lui propose :
– Ah ! Et maintenant, on va jouer à « c’est chaud ! »
– Bon Dieu, je me rappelle.
– C’est mon tour ! Je vais te faire un « c’est chaud », mais je le fais où je veux.
– D’accord.
– Ne bouge plus.
Elle s’approche d’Éric, feint de venir souffler de l’air chaud dans son cou, puis, avec un sourire moqueur, elle descend et plaque ses lèvres sur son sexe. Elle envoie une bonne goulée d’air chaud à travers l’étoffe distendue de son slip.
– Oh ! oh !
– Attends !
Reprenant sa respiration, elle place sa bouche sur les couilles d’Éric puis souffle l’air chaud de toutes ses forces.
– Wouah ! Arrête ! Arrête, Chloé !
– C’est à toi. Viens me faire un « c’est chaud ».
– Où ?
– Ici !
Ce disant, elle pointe ses seins dans la direction d’Éric, et, à la fois provocante et impatiente, attend qu’il obéisse. Éric s’approche, prend une profonde respiration, colle sa bouche sur un de ses seins et souffle violemment l’air chaud sur la pointe du sein, à travers le pull. Chloé, frémissante, fait passer le vêtement par-dessus ses épaules.
– Comme ça, je sentirai mieux ta chaleur.
Éric souffle à nouveau l’air chaud, à travers le chemisier cette fois. La sensation est évidemment beaucoup plus intense et Chloé est à présent bien excitée, elle se sent toute mouillée.
– Aaah ! Encore, j’adore ça !
Ne se maîtrisant plus, elle appuie la tête d’Éric sur sa poitrine.
– Encore !
Éric reprend une bonne goulée d’air et renouvelle l’opération.
– L’autre !
Éric fait de même sur l’autre sein de Chloé qui y prend un plaisir intense. Elle ordonne :
– Ici maintenant !
Comme pressée par une sorte d’urgence, elle s’assied, écarte les jambes et dispose les mains sur le haut de ses cuisses, à proximité de son sexe, en un geste sans équivoque. Éric se penche, pose ses mains sur le haut des cuisses de Chloé qui s’arc-boute pour mieux s’offrir, prend à nouveau une bonne goulée d’air, place sa bouche sur le sexe offert et souffle l’air chaud à travers l’étoffe.
– Aah ! Que c’est bon ! Encore !
Éric envoie une nouvelle goulée d’air chaud à travers le slip tout humide, puis essaie de se dominer :
– Si on faisait une petite pause ?
– D’accord, tu as raison. Oh ! j’ai failli jouir, là !
Chloé s’apaise, reprend son souffle et se détend tandis qu’Éric, qui s’est également repris, s’est laissé aller en arrière en une position nonchalante. Elle se rapproche de lui et, l’air de rien, s’empare de son sexe qu’elle se met à caresser délicatement, presque distraitement, comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle au monde. Après un temps, elle lui murmure, sur le ton de la plus banale des confidences :
– Tu… tu crois qu’on va arriver à ne pas le faire ?
– De quoi parles-tu ?
– Eh bien, l’amour, pardi ! Puisque c’est ça le grand tabou, puisque c’est ça, et uniquement ça, qu’on ne peut pas faire.
– Je n’en sais rien ! Je préfère ne pas y penser ! Mais il est clair que j’en crève d’envie… Et toi ?
– Ça ne se voit pas ?
Délaissant le sexe d’Éric, elle repart à la charge.
– Allez ! on continue ! Jeu suivant : « Le mort ». J’ai le droit de te toucher, de tout faire, de tout te faire faire, mais toi, tu ne peux pas réagir. Après, ce sera à toi.
Sans attendre, Chloé s’empare des couilles d’Éric qu’elle enserre fermement. Ensuite, elle se met à frôler le membre en érection, l’effleurant en une caresse à la fois subtile et frémissante, sur différents rythmes. Ensuite, elle lui inflige des petits coups d’ongles, lui distribue quelques menues chiquenaudes, puis, s’enhardissant, une série de petits coups de dents. Brusquement, elle referme ses doigts sur la base du phallus et se met à serrer très fort. Le membre congestionné vire au violet et prend des proportions énormes, le gland tout frémissant est parcouru de frissons électriques à la limite du supportable.
– Chloé, arrête, tu vas me faire jouir !
Elle s’interrompt un instant, puis s’empare du gland écarlate, écarte légèrement les petites lèvres du méat, et fait coulisser très lentement son doigt dans l’orifice. Elle agace le méat béant à petits coups d’ongles répétés.
– Arrête ! arrête !
Obéissante, elle s’interrompt brusquement, puis goguenarde :
– Bon, d’accord… À toi.
Éric se redresse, se rapproche de Chloé. Ils se regardent un instant, mesurent à quel point ils sont excités tous les deux, ce qui avive encore leur émoi. Lentement, il se met à déboutonner le chemisier tendu par la généreuse poitrine de Chloé qui se laisse faire sans broncher : c’est la règle ! Une nouvelle vague de chaleur monte du sexe d’Éric lorsqu’il voit apparaître la superbe poitrine que contient à peine l’étroit soutien-gorge. Une fois le chemisier enlevé, Éric se met à caresser puis à lécher le ventre de Chloé qui gémit de plaisir. Il enlève le soutien-gorge et demeure les yeux fixés sur les deux globes de chair qui apparaissent, avec leurs larges aréoles bistres et leurs pointes durcies, vibrants sous l’effet de l’excitation. Aussitôt ; il se met à malaxer la superbe poitrine de Chloé qui ne peut toujours pas bouger.
– Oh, que c’est bon, oh, continue, oh, oui, qu’est-ce que j’aime ça !
– Dieu que tu es belle !
– Tu… tu les aimes, mes seins ?
– Je les adore, je n’en ai jamais vu d’aussi beaux !
– Répète !
– J’aime tes seins, ton cul, ton sexe !
– Encore !
– J’aime tes seins, j’ai une envie folle de les lécher, de les malaxer, tes beaux seins ! Ton cul, oh ! qu’il est beau ton cul !
– Éric, je n’en peux plus ! Baise-moi, enfonce ta queue dans mon vagin, allez, vas-y, je t’en supplie, j’en ai trop envie !
– Chloé, on ne peut pas.
– Si tu mets un préservatif, ce sera sans conséquence !
– Mais enfin, voyons…
Il hésite un instant, en proie à un violent conflit intérieur, puis, trop content de trouver un biais, il conclut :
– Oh, et puis bon, tant pis, d’accord.
– Tiens !
Elle lui donne le préservatif que, prévoyante, elle avait préparé. Éric l’enfile, puis, éperdu de désir, se jette sur Chloé. Il manque jouir au moment où son sexe pénètre la grotte chaude et ruisselante.
– Eh là ! doucement ! Prends ton temps ! Regarde-moi.
Éric se calme et reprend son mouvement de va-et-vient, mais avec une lenteur parfaitement dosée, interrompant fréquemment le mouvement à bout de course pour laisser gonfler encore le phallus à l’intérieur du fourreau de chair, puis en donnant de petits coups latéraux ou en faisant « battre » son pénis pour augmenter la jouissance de Chloé.
– Oh, Dieu que c’est bon. Comme il y a longtemps que j’attendais ça !
Elle se caresse les seins tout en regardant Éric dans les yeux, heureuse. Ils jouissent soudain ensemble avec une rare intensité.

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