samedi 20 novembre 2010

La Remplaçante



Dans un contexte qui ne s'y prête mal deux femmes se sentent irrésistiblement attirées.

« Mmmh !… Oh là ! c’est que je resterais bien encore un moment au lit ce matin, moi ! Je me sens si langoureuse, si dolente. C’est si bon de se dorloter un peu, de… oh ! la bonne chaleur des draps. Je m’étire, mmmh… ça fait un bien fou. Allons bon, voilà que ça me reprend : une envie de… je me caresserais bien un peu, ça frétille là, entre mes cuisses ! Le champagne d’hier y est sûrement pour quelque chose… C’est toujours comme ça dès que j’ai le malheur de prendre un verre... Mmmh… Eh là ma fille ! ressaisis-toi ! tu n’es pas une bête ! Ne sois pas l’esclave de tes sens, domine-toi, voyons !… Oui, mais… c’est que… mmmh, mon Dieu, mais… je suis toute chaude ! Est-ce que j’ai le temps de ?… Ben oui, à part ma visite chez le médecin en fin de matinée… Mmmh ! ouiii, les cuisses un peu écartées, je glisse une main impatiente sur ma vulve et… Ooh ! c’est quand même sacrément bon ! Ouh ! mais c’est que j’ai drôlement envie, moi ! Voilà que je me mets à me triturer… ma main qui… ça y est, je sens mon clito’ qui gonfle… j’engagerais bien un doigt dans… pfff ! hi, hi ! je suis déjà toute mouillée ! Tiens ! il me semble que me revient une image fugitive… mais… mais oui, j’ai rêvé cette nuit ! et… bon sang, je revois ces images obscènes… Ma fille, ton inconscient est un vilain cochon qui te joue de ces tours !… Qui est cette femme avec des gros seins qu’elle prend un si vif plaisir à exhiber ? Ooh ! mmh, que c’est bon ! je suis bien excitée, là ! je me masturbe, ooh ! je me masturbe comme une petite vicieuse… y a pas à dire, c’est bon ! mmmh… ouh ! Allez hop ! deux doigts ! ooh ! j’y vais là ! aah ! le sexe, quand on s’y met, c’est quand même quelque chose !… le sexe ! ce mot !… le sexe !… tu as beau dire, ma fille, tu es quand même une sacrée vicieuse !… Ooh ! ooh ! ça vient !… Frissons… les premiers spasmes… je suis toute secouée… je me laboure avec frénésie !… je… hhh… je vais… hhh… ooh, ouiiii… je jouiiiiiiiis !… Oh ! ooh ! que c’est bon !… »


« Bien ! petite douche revigorante à souhait, toilette matinale complète, petit déjeuner frugal, courrier (rien que quelques pubs, une ou deux factures et des lettres pour lui…), bon ! Ah ! il est temps que je me prépare pour mon rendez-vous chez le médecin. J’espère que ce vieux vicelard ne va pas encore me débiter ses fadaises comme d’habitude… Mais il faut dire qu’il me connaît mieux que personne puisque c’est lui qui m’a mise au monde !… ah ? téléphone ! »
– Allô ?… oui, oui, c’est moi !… co… comment, le docteur ne peut pas… ah !… ah, bon… oui, pour cette fois seulement… je comprends… il se porte garant de sa remplaçante, je vois… Non, non, ça ne me pose aucun problème, si le docteur la recommande !… Pas de souci ! Oui, j’allais justement me mettre en route. Merci de m’avoir prévenue !… Oui, c’est ça, à tout à l’heure !
« Tiens ! que lui est-il arrivé au vieux ? Bah ! il a aussi le droit d’être malade, après tout. J’espère que la femme médecin qui le remplace sera à la hauteur… Je suppose qu’il n’a pas accepté de se faire remplacer par la première venue. Enfin, nous verrons bien. »


« Me voilà presque arrivée. Allons bon ! pas la moindre place évidemment ! Pfff ! je crois que je suis bonne pour le parking souterrain… Ah non ! il y en a un là qui a la bonne idée de s’en aller ! Hop ! Merci mon gars !... Chouette, je ne suis qu’à 50 m. du cabinet. Là ! portières verrouillées. Allons-y !


Voilà dix minutes que je poireaute dans cette fichue salle d’attente ! Enfin, je suis seule, c’est déjà ça ! Ils feraient bien de réapprovisionner leurs revues : elles ont toutes au moins six mois ! je… Ah ! la porte s’ouvre… Mais… qui est cette créature ?… c’est un médecin, ça ? Pourquoi est-ce que je me sens rougir de cette façon ? Eh là ! ma fille, ressaisis-toi ! Bon sang ! elle est superbe ! Elle ne s’est pas présentée au concours ‘Miss France’ cette année ? Non, je la reconnaîtrais !… Qu’elle est belle ! On… on dirait la fille de mon rêve !… Non, je délire ! c’est impossible, voyons ! Ces yeux ! et elle me fixe ! ouh ! je fonds sous ce regard de braise ! Mais enfin, qu'est-ce qui se passe ? qu’est-ce que j’ai ?… Une corde vient de se tendre dans mon ventre ! Non, ce n’est pas vrai ! Je ne vais quand même pas me laisser aller à… Je passe devant elle ! Elle me suit. Quel étrange émoi !…


Nous voici enfermées dans son cabinet, avec quelle grâce elle est venue s’asseoir à son bureau, en face de moi ! Mais c’est qu’elle absolument craquante cette nana ! Tiens ! voilà que je me mets à parler comme un homme ! Bon ! stop ! ça suffit. Je suis ici pour me faire examiner, un point c’est tout ! Cette femme est superbe, mais c’est mon médecin, elle est sûrement mariée, avec des enfants, des responsabilités… et puis… et puis de toute façon, pas question de me laisser aller à penser que… à penser à… mais comme elle est belle !… Non, non, je ne dois pas penser qu’elle est ravissante… je ne dois pas penser à sa peau, à ses seins… ils ont l’air aussi imposants que les miens !… Est-elle autant gênée que moi par son abondante poitrine ? Cherche-t-elle également à la dissimuler sous des tailleurs stricts ?… Ici, évidemment, elle est en blouse blanche et… et impossible de ne pas s’apercevoir qu’elle… Arrête !… Elle consulte ma fiche, elle… elle me sourit… Ooh ! ce sourire ! je fonds ! Arrête ! Mais qu’est-ce que je j’ai ? Je crois que je ferais mieux de filer, moi ! et en vitesse… »
– J’ai noté qu’il s’agissait d’une visite de routine, n’est-ce pas, c’est bien ça ?
« Mon Dieu ! cette voix ! Douce, chatoyante, riche en harmoniques : une voix d’alto ! »
– Oui, oui, c’est… c’est bien ça !
« Mais pourquoi cette précipitation ? voilà que j’en bredouille ! Et je viens de lui sourire comme une idiote ! Elle doit me prendre pour une demeurée ! Je m’en vais, c’est décidé ! je… La voilà qui repose ma fiche, se lève, s’approche, se penche sur moi, je ne peux plus bouger, me voilà prise au piège !… Et puis, que lui dirais-je ? M’en aller, sous quel prétexte ? Quelle fuite, quelle défaite, quel manque d’amour-propre ce serait aussi ! »
– Venez vous installer ici, vous serez mieux !
Obéissante, je viens me hisser prestement sur cette sorte de fauteuil-lit bizarre qui orne habituellement les cabinets médicaux.
« Mmmh ! Ce parfum ! envoûtant, un peu lourd et en même temps subtil, comme ironique. Voilà qu’en plus elle a bon goût ! J’ouvre docilement la bouche, me laisse tapoter le dos, prendre le pouls, la tension… Ces effleurements légers, discrets, m’électrisent et en même temps m’apaisent ; je la sens si sûre d’elle, chacun de ses gestes est mesuré, professionnel. Je ne puis m’empêcher d’observer le glissement qui s’opère sous sa blouse lorsque sa volumineuse poitrine se déplace au gré de ses mouvements. Les froissements de tissus qui glissent l’un sur l’autre me font l’effet d’autant de caresses secrètes et me troublent bien plus que ne l’aurait fait toute sollicitation plus explicite. Mais comment fait-elle, cette diablesse, pour dégager une telle sensation de sensualité, de sexe, de subtile séduction ? J’ai le sentiment soudain de ne plus vraiment m’appartenir ! ça m’agace ! Voilà bien une chose que je ne supporte pas ! Non, mais pour qui se prend-elle ? se croit-elle supérieure parce qu’elle est bien foutue, s’imagine-t-elle avoir tous les droits sur moi parce qu’elle est sexy comme une… je m’échauffe là, je sens monter une colère… une colère… une colère absurde, grotesque, qu’un seul coup d’œil de sa part vient de faire fondre. Et quel œil ! N’est-ce pas une pointe de malice que je viens de lire dans ces superbes prunelles ? à moins que… mon Dieu, j’espère qu’elle ne se doute pas de l’état dans lequel elle m’a mise, à mon corps défendant, bien sûr ! cette espèce de… cette… cette merveille de femme ! ooh ! et maintenant, elle va… oui, au secours ! elle va m’ausculter. »
– Ah ! puis-je vous demander d’ôter votre chemisier madame ? ce sera plus commode pour poursuivre.
« Le ton a beau se vouloir strictement professionnel, je ne peux m’empêcher de déceler dans cette voix comme une très légère pointe d’ironie !… Envisagerait-elle ?… Mais non ! voyons, non ! c’est impossible… Jamais elle n’oserait… Oh si ! si, qu’elle ose, qu’elle… mais ! ma fille ! tu perds la raison ! Voilà que pour un peu, j’en arriverais à souhaiter que ses mains s’attardent sur moi… me caressent ! Halte ! Oh ! ça suffit !… Je… ce serait sans doute divin !…
Combien de fois n’avais-je pas ôté mon chemisier en ce même endroit, de la façon la plus neutre, la plus désinvolte qui soit, devant un homme qui plus est, et ce, sans la moindre arrière-pensée ! J’étais loin de me douter qu’un jour – aujourd’hui – ce geste banal équivaudrait à une mise à nu, me plongerait dans un émoi proche de la transe ! Mais enfin, ma fille, ressaisis-toi, ceci est ridicule, absurde, irrationnel, indigne de toi !
Me voilà en soutien-gorge, exhibée, indécente, à la merci de ses regards.
Oh ! je devrais me surveiller ! je viens de sursauter beaucoup trop fort lorsque le froid métal du stéthoscope s’est posé sur ma peau. Mais dans quel état suis-je donc ?
– Excusez-moi, madame ! C’est un peu froid ! hein…
« Cette voix ! ce sourire ! ce regard ! »
– Ce… ce n’est rien ! Je suis juste un peu nerveuse, c’est tout ! Je vous en prie, poursuivez !
« Oh oui ! poursuivez ! explorez, palpez, massez…
Et je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine fierté à exhiber ainsi mes rondeurs aux regards de cette femme ! Non, mais, eh là ! tu n’es pas la seule à posséder des seins lourds, souples et sensuels. Tiens ! regarde donc un peu ça ! Je me surprends à me cambrer imperceptiblement, à gonfler un peu la poitrine pour la faire saillir, à tirer légèrement les épaules en arrière afin de faire ressortir mes seins, mes gros seins que je passe le plus clair de mon temps à dissimuler aux regards avides de machos prétentieux ou de libidineux anonymes. Me voilà, contre toute attente, à guetter sa réaction, à avoir envie de lui en mettre plein la vue.
Est-ce que je me trompe ou sa respiration s’est très légèrement accélérée ? Et cette rougeur qui s’affiche sur son beau visage, est-elle due à la chaleur qui règne en ces lieux, à un déplacement trop soudain ou… au trouble que je lui inspire ? Oh ! ce stéthoscope qui saute d’un point à l’autre de mon corps ! J’en arrive à espérer qu’elle perde tout contrôle et se mette soudain à me peloter, avec fermeté, longuement, langoureusement. »
– Il me semble que… tiens ? vous permettez ?
« Si son ton professionnel ne l’a pas quittée, il me semble pourtant maintenant que sa voix n’est plus aussi assurée. Que veut-elle, que fait-elle ? Elle se met à me palper les seins, en un geste probablement tout à fait médical… Oh ! viens me caresser les seins, viens me peloter, garce, oui, sois garce, sois un peu salope avec moi, ose ! je t’en prie, je t’en supplie. J’ai envie soudain qu’elle me traite comme une dépravée !
Lorsque ses yeux tombent dans les miens, ce m’est un tel choc qu’aussitôt, comme en écho, un incendie se déclare dans mon ventre. Le doute n’est plus permis, ce que je vois dans ces yeux, cette lueur qui m’affole… c’est… oh mon Dieu, oui, c’est bien du désir, du sexe !
Quoi ? me serais-je trompée ? Ce n’était qu’un éclair, qu’une illusion, fugace ? Pour un peu, je prendrais sa main et la plaquerais sur mon sein. Je sens que mes tétons sont tout dressés à présent, témoins de mon émoi. Et cette chaleur qui monte… je crois que je mouille ! Je ne peux plus endiguer cela, c’est trop fort ! Ah ! la garce ! elle m’a bien eue ! Mais, mais, mais non ! elle poursuit un acte parfaitement médical. »
– Pouvez-vous enlever votre soutien-gorge, madame ? je… je voudrais m’assurer…
« Nous y voilà ! j’ai bien perçu, cette fois, le changement de ton, pourtant à peine perceptible. Le contact de ses doigts n’est plus le même ! ce n’est plus le médecin qui palpe, c’est la femme, l’amante, qui caresse !
La fierté et la pudeur se disputent en moi au moment où j’exhibe mes seins, si volontiers, je l’avoue, pour cette femme dont je ne sais si je la hais ou la désire, tant elle me perturbe, me trouble…
Je la regarde intensément au moment où ses mains se dirigent avec une exaspérante lenteur vers mes globes offerts, frémissants, palpitants d’impatience.
C’est l’instant de vérité là ! le point de non-retour ! De deux choses l’une : ou je me lève maintenant, outrée, indignée ; au besoin, je gifle cette femme lubrique, je ramasse mes affaires et je m’en vais ou… ou je me laisse faire, m’abandonne, abdique toute fierté, me comporte comme une roulure, comme… De quoi aurais-je l’air aussi ? elle n’a encore rien fait de répréhensible, n’a encore posé d’autre acte que médical ! Je me couvrirais de ridicule si je m’offusquais maintenant…
Ooh ! ces mains, bon Dieu que c’est doux ! Je ferme les yeux sous la délicieuse caresse, pour mieux savourer ! Mmh ! oh ouii ! elle est en train de me pétrir, ooh ! c’est délicieux, divin ! Aurait-elle deviné à quel point je suis sensible des seins ? Un peu plus fort ! lààà ! ouiii ! c’est qu’elle est douée, la garce. Elle connaît, pas de doute !… Elle sait ce qui fait du bien… Elle a dû se rendre compte que je poussais ma poitrine à la rencontre de ses mains, que je m’offrais… Oh ! et puis tant pis, c’est trop bon ! Làà ! Mmmh ! continue ! Oh ! non, elle s’arrête ! nooon ! Frustrée, je rouvre les yeux et… quel spectacle ! Son visage est écarlate, elle a la bouche légèrement entrouverte, son souffle s’est fait rapide, un peu rauque, ses ailes de nez un peu écartées, oh ! je connais bien ça ! ces signes d’excitation ! Ah ! je la tiens, elle prend du plaisir ! elle… qu’est-ce qu’elle est belle comme ça ! Làà, elle déglutit, elle est bien excitée ! est-ce qu’elle mouille autant que moi… Ooh ! quelle folie ! que c’est bon !… »
Je sursaute lorsque j’entends :
– Vous… vous savez que… vos seins sont absolument… parfaits !
« Une bouffée de chaleur me monte aux joues en même temps qu’une vague de fierté m’inonde. Oh ! oui, je veux à présent de toutes mes forces que cette femme superbe, que cette beauté insolente s’abandonne à son désir, son désir de moi ! Qu’elle me pelote, qu’elle me tripote, qu’elle me malaxe les seins, qu’elle me fasse du bien ! J’en crève d’envie à présent. Allez, viens ! viens !… Je sens que j’écarte les cuisses, que je suis excitée au possible.
Ses mains tremblent un instant. Je sens – et cela achève de m’affoler, ou plus précisément, cela me rapproche d’elle mieux que n’aurait pu le faire n’importe quel discours – qu’elle est rendue exactement au même point que moi, qu’elle aussi est sur le point de franchir un point de non-retour. Je sens qu’elle est déchirée entre sa conscience professionnelle, son honneur de médecin et son attirance pour moi… pour moi ! Quel enjeu ! Cette idée d’affoler ainsi une aussi belle femme me pénètre d’un sentiment de fierté presque arrogante et en même temps me fait fondre. Je la sens désemparée, en proie à des sentiments contradictoires, en plein conflit intérieur. Monte alors en moi, pour elle, une immense bouffée de tendresse. Brusquement, nous voici complices ! Engagées toutes deux dans le même délire. Mais je sens qu’il me faut à présent le lui faire savoir, le lui signifier, la rassurer. Et je m’entends prononcer ces mots que je ne me serais jamais crue capable d’articuler :
– Continue !… hhh… C’est bon !… Je… hhh… j’ai envie…
L’angoisse diffuse qui vacillait dans ses yeux se mue aussitôt en une sorte de sourire triomphant. Ce velours ! cette sensualité chaude qui se met à sourdre de ce regard pointu me pénètre aussi sûrement que l’aurait fait le plus rigide des phallus ! Mon corps se met à frétiller, je me laisse aller en arrière sur le dossier pendant que les mains de ma diabolique doctoresse s’emparent à nouveau de mes gros seins frémissants d’impatience. Elle se met à me malaxer lentement la poitrine, elle s’est emparée de mes deux globes, les enserrant dans ses mains disposées en serres, tel un rapace ; elle augmente la pression, puis la relâche, m’arrachant de petits gémissements de plaisir ; elle tourne mes melons dans tous les sens, les rapprochant puis les écartant ; elle les pince à présent entre son pouce et les quatre autres doigts pour faire ressortir mes aréoles et faire se dresser mes tétons. Je la vois fixer ma poitrine toute gonflée, toute frémissante entre ses mains expertes, comme si elle voulait imprimer au fond de sa mémoire l’image de mes seins offerts en une pause obscène.
Brusquement, elle dispose ses mains de part et d’autre de mon buste, les ramène vers le centre de ma poitrine afin de faire saillir mes seins et de rapprocher les aréoles qui se touchent presque. Je manque défaillir de bonheur lorsque je sens ses lèvres brûlantes s’emparer d’un mamelon et le titiller avec voracité. La salive se répand, abondante, sur mes gros seins dressés. Sa langue qu’elle rend rigide, presque dure, saute d’un téton à l’autre en un va-et-vient effréné. Je m’affole, je sens s’annoncer le premier spasme avant-coureur d’une belle jouissance. Et voilà qu’elle se met à me téter comme un bébé ! Ses lèvres enserrent le mamelon épanoui, sa bouche l’aspire, ses mains écrasent le globe qui tremble d’émotion. Je vais jouir ! Ma poitrine est parcourue de décharges électriques ! Elle sait s’y prendre ! Elle sait exactement ce qui me met en transes !… Ooh ! voilà qu’elle essaie d’absorber mon sein entier dans sa bouche. Les chairs ainsi distendues se révoltent, s’étirent, hurlent de plaisir. Elle va me rendre dingue ! Dieu ! que je suis excitée ! Je me rends compte que, depuis un bon moment sans doute, mes mains se sont emparées de ses fesses et que je les lui pétris avec frénésie. Cette femme me rend dingue ! ooh ! ooh ! mon Dieu, ma fille, qu’est-ce qui t’arrive ?
Elle s’écarte un instant :
– Tu es belle, tu sais ! J’ai rarement vu d’aussi beaux seins !
Ses paroles me tétanisent. Voilà ma modestie qui en prend en coup ! Je n’y tiens plus : délaissant ses fesses, je me mets à déboutonner sa blouse. Loin de protester contre la liberté que je me permets là, je la vois afficher un sourire gourmand. Le ton est donné : entre nous, c’est clair à présent, il s’agira de plaisir, de sexe, de dépravation, de conduite scandaleuse, inadmissible ! Mmh, que c’est donc excitant !
Mes mains sont fébriles, c’est toute tremblante d’une excitation mal contenue que j’achève de déboutonner sa blouse avant de m’en prendre à son fin chemisier que je lui arrache presque. Ses seins volumineux apparaissent à ma vue, ils semblent un peu lourds mais tellement denses, si appétissants. Elle m’a devinée et a dégrafé son soutien. Oh ! les beaux seins ! Une fois libérés, ils se sont à peine affaissés, malgré leur poids. Elle doit les entretenir, veiller à leur fermeté ! Je contemple, émue, presque angoissée, les larges aréoles, bien plus larges que les miennes, les tétons dressés, agressifs, qui pointent vers mon visage. Quelle splendeur !
Nous sommes là, à nous regarder, haletantes, rouges d’excitation. Comme elle fait mine de s’approcher, je me redresse et me jette littéralement sur ses gros seins que je me mets à lécher sans retenue. Je me laisse aller, je m’abandonne à ma fringale de sexe, je laisse libre cours à mes pulsions, advienne que pourra ! Je la sens frémir sous mes caresses ! Elle apprécie, elle est comme moi, je m’en doutais ! Attends, ma bonne, je vais te soigner, moi ! Et je me mets à pétrir, presque avec sauvagerie, cette généreuse poitrine qui s’offre ainsi à mes tendres sévices.
Elle se secoue légèrement, pour accentuer encore la sensation ! Ouh ! une accroc, une vraie ! Je lui distribue une série de petits coups de langue acérés sur la pointe de ses tétons tendus. Elle gémit ! J’adore ! Je me laisse glisser sur le siège médical, décidément bien peu approprié, me trouvant ainsi légèrement en contrebas, mon visage à hauteur de ses seins. L’odeur qu’elle dégage, un mélange de Chanel, sans doute, et de désir féminin me chavire, me fouette, m’emballe. Sans prévenir, elle me gifle le visage au moyen de sa grosse poitrine dont les lourds ballottements me fascinent. J’ouvre une bouche vorace pour tenter, en vain, d’attraper un mamelon au passage. Énervée, agacée par cette délicieuse frustration, je ne puis me retenir de faire usage de mes mains pour bloquer ses seins que je me mets à malaxer et à dévorer sans retenue. Elle couine, je jubile.
La voilà qui se penche, prend appui sur le bord de la chaise longue et vient s’étendre sur moi. Nos corps entrent en contact. Douce et délicieuse chaleur. Nous nous frottons l’une sur l’autre, nos mamelons se cherchent, se trouvent, se livrent une petite lutte, puis nos poitrines s’écrasent l’une sur l’autre et se caressent avec une impatiente volupté.
Je sens une main qui s’insinue dans ma culotte, qui se fraye un chemin vers mon intimité. Oh, oui ! viens !… viens donc faire joujou avec ma petite perle ! viens me faire du bien, viens me faire jouir comme une dépravée, comme la salope que je suis en dépit des apparences.
Nos regards se croisent, s’allument ; nos corps tressaillent, s’enflamment. En quelques instants, nous voilà nues, étendues sur la moquette, tête-bêche, occupées à nous lécher comme de vulgaires chiennes en chaleur. Que c’est donc vulgaire, que c’est donc délectable !… que c’est choquant, que c’est savoureux ! que c’est bestial… que c’est bon ! Je la suce, la mâchouille, la lèche, la pénètre… tandis qu’elle fait de même. Délicieux abandon, rehaussé par le saugrenu, l’inconvenant de la situation.
Nous nous mettons à geindre toutes deux, nous sentons monter le plaisir, un de ces orgasmes qui viennent de loin ! Ouh ! ça va être quelque chose. Elle se tortille, je sens monter les premiers spasmes, je crois que je vais exploser en même temps qu’elle. Oui, voilà, ça vient, les coups de son bassin se font plus forts, je m’accroche à sa vulve, ma langue engagée dans son vagin pendant que le feu d’artifice s’allume en moi. Tout se raidit un court instant et c’est la délivrance, ponctuée d’une salve de soubresauts brefs et violents.
Nous nous buvons avec délectation. Qu’elle est bonne, qu’elle est sauvage, que je l’aime !
Quelque chose me dit que je vais rester une cliente fidèle de cette remplaçante.

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